Après les 3°A c’est au tour des 3°E de découvrir le street art grâce à une balade urbaine dans Dijon et en particulier au pied du M.U.R, rue JJ Rousseau !

Accompagnés de Naemi de l’association Zutique production , les élèves vont à la rencontre de l’œuvre «  A la vigne, à la mort » de l’artiste  Cannibal Letters.

Le M.U.R c'est quoi? Modulable.Urbain.Réactif.

C'est un mur dijonnais situé rue Jean-Jacques Rousseau  sur lequel des artistes de street art viennent réaliser une oeuvre. Tous les 3 mois, nouvel artiste, nouvelle oeuvre!

Le street artiste RNST est à l'origine de cette initiative. En partenariat avec l'association Zutique, ils sollicitent des artistes de toute la France et parfois au-delà pour délivrer leur message et leur oeuvre sur ce mur de la ville.

A l'heure de la fermeture de tous les musées et structures culturelles liée à la Covid 19, cet art en plein air, donné à tous, librement et gratuitement nous interpelle. 

" C'est comme un musée à ciel ouvert!" lance un élève.

Les 3°A avaient eu la chance de rencontrer Cannibal Letters l'artiste lyonnais qui a réalisé la dernière oeuvre du M.U.R " A la vigne, à la mort" hommage rendu à la Bourgogne, terre de vin et de convivialité!

" J'ai trouvé impressionnant que son oeuvre la plus longue ait pu lui prendre 7 jours de travail et qu'il soit aller la réaliser en Chine" s'exclame Hassane.

Ils avaient également pu échanger avec RNST, figure bien connue du street art et bourguignon de l'étape! 

" Ca m'a donné envie d'essayer car RNST nous a dit qu'on pouvait le faire sans savoir dessiner" déclare Hana. 

" J'ai découvert que certains artistes considèrent que le srteet art doit rester dans la rue, en liberté alors que d'autres pensent que leurs œuvres ont toute leur place dans une galerie, dans un musée" conclut Louise.

Lors de ces visites et rencontres, les élèves ont pu découvrir ce monde du street art.

" On a appris que le street art était né aux Etats Unis et qu'il était ensuite arrivé jusqu'en France avec un vrai boom dans les années 80" dit Salima.

Grâce aux explications de Naemi et une déambulation dans Dijon, les élèves ont croisé des oeuvres tags sur les murs, des legos ou des mosaïques incrustés sur les bâtiments. Autant d'oeuvres discrètes qui, pourtant, méritent notre attention, car elles égaient la ville et font même venir des touristes de partout en fonction de la notoriété de l'artiste qui les laisse au gré des villes.

Un art populaire, accessible à tous et qui délivre des messages. L'art partout et pour tous: une belle idée vraiment! 

Céline MAGLICA, Professeure de lettres, Collège Rameau, Dijon